Vous n’aimez pas l’idée de manger des insectes ? Moi non plus…! Mais qu’ont en commun les bonbons type fraises tagad’, les pommes d’amour et les rouges à lèvres rouge vif ? Réponse : la cochenille, ce petit insecte dont on extrait un pigment, le carmin. Je ne sais pas pour vous, moi, ça m’a toujours fait frémir… Pour tout savoir sur le carmin de cochenille et l’extraction des pigments, vous pouvez voir la video ICI
Or, les labels bio ne laissent pratiquement pas d’alternative pour le maquillage bio : le carmin de cochenille est le seul pigment possible pour un rouge à lèvres d’un rouge bien rouge, les pigments rouges synthétiques étant en général interdits par les labels. Alors, doit-on forcément écraser des petites chenilles pour être belle et bio ?
LE PARI COLORISI
L’Observatoire des Cosmétiques propose une interview de Vincent Honnart, créateur de la marque de maquillage naturel haut de gamme Colorisi. Après avoir participé à la création de Boho, autre marque de maquillage bio, Vincent Honnart a opté pour un parti-pris plus premium avec le lancement de Colorisi, avec le café vert anti-oxydant pour ingrédient star. L’ambition : du maquillage avec des bénéfices soin. Il indique ainsi « avoir pensé ces produits comme des soins. Les femmes s’en servent chaque jour, autant allier le plaisir de se faire belle tout en prenant soin de sa peau ».
Son autre pari surprenant : faire une croix sur les labels bio ! Dans ces conditions, il faut alors partir sur des extraits de cochenille (souvent baptisé Carmin dans les listes d’ingrédients), controversé d’un point de vue éthique. Il a donc fait le choix de ne pas être labellisé bio « pour ne pas avoir à utiliser de carmin de cochenille pour les rouges à lèvres. Il est préférable de ne pas être labellisé mais de n’utiliser aucune matière première animale. Ainsi toute la gamme est certifiée cruelty-free par Peta ».
Dans la même lignée, Colorisi est également engagé dans le respect de la planète. Les packagings ont été développés dans une logique éco-responsable, avec leur écrin en bois de cerisier cultivés de façon raisonnée et d’éléments métalliques en aluminium. Vincent Honnart justifie ce choix « par le faible impact écologique de ces matériaux. L’utilisation de bois ne produit pas de carbone. L’aluminium en génère lors de sa première phase de production, mais c’est un métal qui est recyclable à l’infini et dont la durée de vie est illimitée ». Et tous les packagings sont rechargeables.
Toute la gamme COLORISI sur AMAZON ici
Lire toute l’interview sur l’Observatoire des Cosmétiques ici
